FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

(XIIe siècle) Du latin deaurare (« dorer »), dérivé de aurum (« or »).

Verbe Modifier

dorer transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Revêtir un objet d’une mince pellicule d’or.
    • Précisément, mademoiselle, la grâce vient des proportions exactes entre les stylobates, les plinthes, les corniches et les ornements ; puis je n’ai rien doré, les couleurs sont sobres et n’offrent point de tons éclatants. — (Honoré de Balzac, Histoire de la Grandeur et de la Décadence de César Birotteau, 1837, chapitre premier)
  2. (Poétique) (Sens figuré) Jaunir, éclairer d'une lumière jaune.
    • Le jour venait. […]. Les pailles, dont les couches épaisses recouvraient entièrement le sol de la cour, se doraient peu à peu d'un jaune pâle sous la lueur grandissante du crépuscule. — (Jules Case, La Fille à Blanchard, 1886)
  3. Mûrir ou faire mûrir.
    • Le soleil dore les moissons.
    • Les moissons commencent à se dorer.
  4. (Cuisine) Étaler une couche de jaune d’œuf délavé sur un article à passer au four.
    • Dorer un pâté, un gâteau.

DérivésModifier

TraductionsModifier

PrononciationModifier

AnagrammesModifier

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RéférencesModifier

Ancien françaisModifier

ÉtymologieModifier

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Verbe Modifier

dorer \Prononciation ?\

  1. Dorer.

Dérivés dans d’autres languesModifier

RéférencesModifier

  • « dorer » dans le Dictionnaire électronique de Chrétien de Troyes