doucettement
Français modifier
Étymologie modifier
Adverbe modifier
doucettement \du.sɛt.mɑ̃\
- (Familier) Tout doucement, d’une manière très douce ; en douce ; petit à petit.
- On accumulait doucettement des rentes, de bonnes rentes du gouvernement, ou des actions de premier ordre, des titres de tout repos. — (Maxence Van der Meersch, La Maison dans la dune, 1932)
- Et ce faisant, elle se prit à chanter ; mais tout doucettement, car il ne convient guère de brailler un jour de première communion. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 9)
- Comme nous sommes sérieux et fragiles, l’image attendrissante du jeune couple moderno-intellectuel. Qui pourrait encore m’attendrir si je me laissais faire, si je ne voulais pas chercher comment on s’enlise, doucettement. En y consentant lâchement. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 400)
- Si l’horizon s'éclaircissait, je me charge de l'affaire de Tiong’i, tout doucettement et je vous fous mon billet que de la miséricorde, je leur en foutrai plein le cul, avec un peu de bickford au bout. — (Lettres et carnets de route du commandant Briquelot de 1871 à 1896 : Correspondances, éditées et commentées par André Aubry, Éditions Le Manuscrit, 2001, page 260)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- La prononciation \du.sɛt.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- France (Lyon) : écouter « doucettement [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « doucettement [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « doucettement [Prononciation ?] »
Références modifier
- « doucettement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (doucettement), mais l’article a pu être modifié depuis.