Étymologie

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Du verbe français du XIIe siècle doer venant du latin dotare (« doter de »).

douer \dwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Désuet) Pourvoir de qualités ou d’avantages, sinon de défauts ou de désagréments.
    • Comme la cinquième ouvrait la bouche pour parler, l’on entendit dans la cheminée un bruit comme d’une grosse pierre qui tomberait du haut d’un clocher, et Carabosse parut toute barbouillée de suie, criant à tue-tête : « Je doue cette petite créature de guignon guignonnant. Jusqu’à l’âge de vingt ans. — (Madame d’Aulnoy, Les Contes de fées, 1698. Conte La Princesse Printanière.)
  2. Pourvoir de qualités. — Note : Ne s’emploie plus guère qu’en parlant des avantages qu’on reçoit de la providence, de la nature.
    • Un séraphin, une fée, qui s’étaient enamourés naguère l’un de l’autre au chevet d’une jeune mourante, qu’elle avait douée à sa naissance de toutes les grâces des vierges. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • […] mais la nature, qui plaisante parfois en lâchant de ces créations falottes, l’a douée d’une taille de tambour-major. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • La seconde nommée Noubosse
      Est un bel arc-en-ciel joyeux
      Les dieux s’en servent à leurs noces
      Elle a tué trente Bé-Rieux
      Et fut douée par Carabosse
      — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », in Alcools, 1913)
    1. (Pronominal)

Dérivés

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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Du latin dotare (« doter »).

douer \Prononciation ?\

  1. Doter (apporter en dot), donner en douaire.

Dérivés

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