effeuillement
Étymologie
modifier- → voir effeuiller
Attestations historiques
modifier- (XVIe siècle) Effeuillement. — (Philibert Monet, Invantaire des deus langues françoise et latine …)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
effeuillement | effeuillements |
\ɛ.fœj.mɑ̃\ |
effeuillement \ɛ.fœj.mɑ̃\ masculin
- État des arbres dépouillés de leur feuillage ou qui s’en dépouillent.
Dans cette même région, venait d’éclore une peuplade éphémère de toutes petites phalènes noires et roses (du même rose que les amourettes) qui dormaient posées partout sur les longues tiges des herbes, et qui s’envolaient comme un effeuillement de pétales de fleurs, dès qu’on agitait ces foins.
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)La campagne apparaissait meurtrie sous l’effeuillement prématuré des haies et des arbres.
— (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 184)Le vent dans l’effeuillement des arbres, la lueur du ciel entre les nuées, les pluies des plaines et l’amnésie des morts.
— (Jean Grosjean, Nathanaël, 1996)
- (Sens figuré) Disparition progressive.
Tout cela me faisait mal, affreusement, me donnait la conception de la fin languissante des existences et des choses, de l’immense effeuillement de tout…
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- Aujourd’hui \ɛ.fœj.mɑ̃\
- (XIXe siècle) \ɛ.fœʎ.mɑ̃\ ll mouillées
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (effeuillement)