Français modifier

Étymologie modifier

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Verbe modifier

enfourailler \ɑ̃.fu.ʁa.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Argot) (Vieilli) Emprisonner, arrêter.
  2. (Populaire) (Vieilli) Remettre une épée dans son fourreau.
  3. (Argot) Munir d'une arme à feu.
    • Jusqu’à présent, seuls les transporteurs de fonds et quelques agents chargés de missions de protection particulièrement périlleuses – comme les équipes qui protègent les locaux de Charlie Hebdo – pouvaient être enfouraillées. — (Hervé Liffran, « Les sociétés de vigiles sur terrain glissant », Le Canard enchaîné, 8 juin 2016)
  4. (Vulgaire) Posséder sexuellement, en particulier sodomiser.
    • Ce qu’ils voulaient on le sait, c'est voir enfourailler un gros flic par une goton. — (Albert Paraz, Une fille du tonnerre, Éditions André Martel, Givors, 1952).
    • Je comprends le type qui saute une vieille mocharde, parce qu’il se dit : – Elle va me filer le chèque dont j’ai besoin si je l’enfouraille comme elle veut. — (Honoré Bostel, Le roman d'un turfiste, Éditions La Table ronde, 1975).
  5. (Pronominal) (Argot) Empocher, en particulier des gains, de l'argent.
    • Il y a bien une semaine que je ne m’étais pas enfouraillé de vingt-cinq et vingt-cinq sur un dix-sept contre un. — (Honoré Bostel, Le roman d'un turfiste, Éditions La Table ronde, 1975).

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Prononciation modifier