Voir aussi : envoye

Étymologie

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Du participe passé de envoyer.

Nom commun

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SingulierPluriel
envoyé envoyés
\ɑ̃.vwa.je\

envoyé \ɑ̃.vwa.je\ masculin (pour une femme, on dit : envoyée)

  1. Personne qui est envoyée quelque part par quelqu’un.
    • En peu de mots, il expliqua sa mission, dit comment il était l’envoyé de Monsieur, et salua, selon leur rang et les avances qu’ils lui firent, l’amiral et les différents seigneurs anglais.  (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 242)
    • L’empressement des envoyés des puissances pour venir adresser leurs félicitations à la cour des Tuileries avait été extrême.  (Albert Mansfeld, Napoléon III, Paris, 1861, volume 2, page 301)
    • Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations.  (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
    • Six hommes, des civils, se tenaient là, derrière une longue table. L'un d'eux, un petit homme au visage chafouin et au sourire figé, s'avança d'un petit pas sautillant vers les envoyés de Pékin. C'était le professeur Tcheng.  (F.-H. Ribes, Une bombe signée Lecomte, introduction, Editions Fleuve noir, 1967)

Dérivés

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Traductions

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Forme de verbe

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Voir la conjugaison du verbe envoyer
Participe Présent
Passé (masculin singulier)
envoyé

envoyé \ɑ̃.vwa.je\

  1. Participe passé masculin singulier de envoyer.
    • Ils n’avaient pas plus le droit d’auspicium, i.e. le présage envoyé par les dieux et consulté par certains magistrats, non plus que l’imperium, i.e. le pouvoir le plus élevé comportant la juridiction et le commandement militaires.  (Jean-Philippe Feldman, La bataille américaine du fédéralisme: John C. Calhoun et l’annulation, 2015)

Prononciation

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Références

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