Français modifier

Étymologie modifier

(1876) De esclavage[1].

Verbe modifier

esclavager \es.kla.va.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Réduire en esclavage.
    • Les mots et les noms qui ont la propriété d’esclavager l’homme et de se propager au dépens du « vrai cri » agissent dans le domaine discursif comme les fenêtres sur le plan spatial. — (Isa van Acker, Carnets de doute: variantes romanesques du voyage chez J.M.G. Le Clézio, éditeur Rodopi, 2008)
    • Mais M. Joyeuse était un craintif, un timide de naissance, vingt ans de ménage avec une maîtresse femme, « une personne de la noblesse », l’ayant esclavagé pour toujours, comme ces forçats qui, après leur temps de fers, doivent encore subir une période clé surveillance. — (Alphonse Daudet, Le Nabab, 1877)
    • Au regard de ce niveau de génialité dont firent preuve son auteur préféré et les illuminés du « triangle des trois angles», c’est finalement là-bas, au Canada, où l’on ne philosopha pas, où l’on esclavagea pas, que Nah Timah décida de s’établir. — (Maurice Nguepe, Voici pourquoi nous sommes à terre, Éditions Publibook, 2007)
  2. (Sens figuré) Soumettre à des conditions de vie inhumaines.
    • Ces tares sociales nous esclavagent et nous placent à la merci de démagogues.

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Grand Larousse de la langue française, Louis Guilbert, René Lagane, Georges Niobey, 1973