Français modifier

Étymologie modifier

Étymologie discutée :
  1. De l’ancien français essonne, variante de essaune (« bardeau ») et -ier.
  2. De l’ancien français essonne, variante de essoine (« excuse ») et -ier[1].
  3. Dérivé de zone[2].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
essonier essoniers
\ɛ.sɔ.nje\

essonier \ɛ.sɔ.nje\ masculin

  1. (Rare) (Héraldique) Double orle, qui couvre l’écu, dans le sens de la bordure, et qui représente l’enceinte où les chevaux des chevaliers étaient autrefois placés, en attendant que le tournoi commençât.
    • ESSONNIER, s. m. terme de Blason, double orle qui couvre l’écu dans le sens de la bordure. C’étoit autrefois une enceinte où l’on plaçoit les chevaux des chevaliers, en attendant qu’ils en eussent besoin pour le tournoi. Il y avoit dans cette enceinte des barres & des traverses pour les séparer les uns des autres. — (L’Encyclopédie)
    • Un orle ainsi jumelé est appelé essonier (du nom de l’enceinte ainsi stylisée où l’on parquait les chevaux avant un tournoi, probablement de l’ancien et moyen français essoigne, essoine, « empêchement »). — (Pierre Jaillard, Les blasons: Art et langage héraldiques, 2013)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. « essonier », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  2. « essonier », dans [Jésuites de] Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage