Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin Eubages ou Euhages, issu lui-même du gaulois[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
eubage eubages
\ø.baʒ\

eubage \ø.baʒ\ masculin

  1. (Antiquité) (Religion) Chez les Gaulois, prêtre dʼune classe intermédiaire entre celle des druides et celle des bardes, dont la principale occupation était lʼétude de lʼastronomie, des sciences naturelles et de la divination.
    • Tous mes calculs étaient justes, compagnon ! Et toi Gilbert, tu es désigné par le Ciel pour être mon eubage ! — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 51)
    • Les bardes célébraient les grandes actions dans des chants héroïques, où se mariaient les doux accords de la lyre ; les eubages interrogeaient, commentaient les sublimes secrets de la nature. — (Aimé Bocquet, Hannibal chez les Allobroges: 218 avant Jésus-Christ: La grande traversée des Alpes, 2009)
    • On appelait ces druides qui se chargent de notre éducation des druides eubages, et notre druide était le plus eubage de tous.— (René Goscinny et Albert Uderzo, Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide quand il était petit, 2012, page 7, ISBN 978-2864972129)
    • La troisième classe de prêtres était les ovates ou eubages, fidèles dépositaires des rites sacrés et des cérémonies religieuses ; cette dernière classe exerçait aussi l'art divinatoire, et remplissait ainsi le même office que les augures et les aruspices de Rome. — (Ernest Bosc, L. Bonnemère, Histoire des Gaulois sous Vercingétorix, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1882)

Variantes modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier

  1. Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, CNRS, 2020, page 57