félonie
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
félonie | félonies |
\fe.lɔ.ni\ |
félonie \fe.lɔ.ni\ féminin
- (Désuet) Sentiments ou manière d’agir d’un vassal félon vis-à-vis de son seigneur.
- La félonie de Ganelon.
- Être coupable, convaincu de félonie.
- (Par extension) Déloyauté.
- Angèle. — Vous ne vous êtes donc pas dit que vous commettiez là une horrible félonie !
Thommereux. — Oh ! Si, je me le suis dit… Je me le suis dit… dix fois.. vingt fois…
Angèle. — Eh ! bien ?
Thommereux. — Eh ! bien ! à la vingtième… J’y étais habitué ! — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte II, scène 2) - Il est là. Il fume paisiblement une cigarette, une cigarette du paquet que je lui ai donné… Mon Dieu ! pardonnez-moi cette félonie. — (Pierre Benoit, L’Atlantide, Albin Michel, 1920, pages 9-14)
- Pour accuser avec une telle assurance, il fallait qu'existât la preuve indéniable de la félonie de François. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- [Cela se passait à] l'âge chevaleresque où, pour croire à la parole de l'homme, il n'était pas besoin de l'inscrire dans un contrat ; où l'on ne connaissait pas un plus grand bien en ce monde que l'honneur intact, pas une plus grande honte que la félonie. — (Xavier Marmier (1808-1892), Histoire d'un pauvre musicien (1770-1793), 1866)
- Angèle. — Vous ne vous êtes donc pas dit que vous commettiez là une horrible félonie !
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France (Lyon) : écouter « félonie [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
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RéférencesModifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (félonie), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « félonie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage