Français modifier

Étymologie modifier

Participe présent de « feindre », qui prit le sens spécialisé de « celui qui fait semblant de mettre du cœur au travail ».

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin faignant
\fɛ.ɲɑ̃\

faignants
\fɛ.ɲɑ̃\
Féminin faignante
\fɛ.ɲɑ̃t\
faignantes
\fɛ.ɲɑ̃t\

faignant \fɛ.ɲɑ̃\ masculin

  1. Variante orthographique de feignant.
    • — Tu ne trouveras pas beaucoup de villes aussi faignantes que celle-ci. Parole d'honneur ! personne ne fiche rien. — (Jules Romains, Le bourg régénéré: conte de la vie unanime, Librairie Léon Vanier, 1906, p. 55)
    • Si j'étais pas faignante je me mettrais à faire les boîtes de nuit, sérieusement, la noce sans m'amuser, j'y parviendrais : tendre ma joue à embrasser, comme un paillasse à la parade tend sa joue à claquer. — (Léon Frapié, La divinisée: roman d'une femme, éd. E. Flammarion, 1927, p. 225)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
faignant faignants
\fɛ.ɲɑ̃\

faignant \fɛ.ɲɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : faignante)

  1. Variante orthographique de feignant.
    • Tas de faignants, travaillez donc ! ou vous serez cause d’une révolution. — (Honoré de Balzac, « Scènes de la Vie parisienne : Les employés », dans Œuvres complètes de M. de Balzac: La comédie humaine, vol. 11, Paris : chez Furne, chez J.-J. Dubochet et Cie & chez j. Hetzel, 1844, p. 198)
    • Ah ! je sais ce qu'on peut dire : avant, quand le raisin donnait, on faisait la noce, on rigolait. Mais après, je vous jure bien que, les gens de la terre, on n'a pas été des faignants, et je ne sais pas si tous vos Américains et tous vos English de la création auraient eu autant de courage que nous, malgré qu'on est que des fourmis. — (Eugène Brieux, La française : comédie en trois actes, acte 3, scène 3, Paris : chez P.-V. Stock, 1907, p. 145)

Prononciation modifier

Homophones modifier