Étymologie

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(Date à préciser) Dérivé de fainéant par ajout de la désinence de l'infinitif -er.

fainéanter \fɛ.ne.ɑ̃.te\ ou \fe.ne.ɑ̃.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Ne rien faire ; ne vouloir rien faire.
    • Un homme de mon âge ne doit pas vivre inutile, à fainéanter.  (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
    • Croyez-vous que c'est le moment de fainéanter ? Où sont les fagots que vous devez emmener ? Sont-ils chargés seulement ?... Je veux voir le travail que vous avez fait depuis ce matin…  (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 43)
    • Les quatre-vingt-dix ou cent hommes qui fainéantaient là paraissaient dégoûtés de leur sort, huilant leur arme, gobant le contenu d'une boîte de sardines ou recousant un bouton.  (Alain Gandy, Adieu capitaine, Presses de la Cité, 1994)
    • (Par extension)Je suppose que vous savez aussi que c'est à propos de Monsieur que vous saviez que je vous attendais ? supposa-t-il en désignant un corps qui fainéantait sur une paillasse immaculée.  (Pierre Lucas, Police des mœurs, no 201 : La Groupie de la rue Saint-Denis, Éditions Vauvenargues, 2014, chapitre 8)

Variantes

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Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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