Français modifier

Étymologie modifier

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(Date à préciser)  Composé de faire et de boucherie.

Locution verbale modifier

 
Une personne en train de faire boucherie d’un orignal.

faire boucherie \fɛʁ buʃ.ʁi\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Québec) (Suisse) Abattre un animal comestible et le préparer pour les besoins domestiques et pour conserver la viande.
    • L’époque où l’on empile le bois est aussi celle où l’on « fait boucherie ». Après la défense contre le froid, la défense contre la faim. Les quartiers de lard s’entassèrent dans le saloir ; à la poutre du hangar se balança la moitié d’une belle génisse grasse — l’autre moitié avait été vendue à des habitants de Honfleur — que le froid devait conserver fraîche jusqu’au printemps. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • […] on est rentré à la ferme juste à l’heure du souper ; tout le monde était à table et on mangeait du boudin, car on avait fait boucherie le jour avant » — (Walther Dubois, En poussant nos clédars, 1959, page 175)
    • « Faire boucherie » est une coutume qui rappelle l’importance de l’hiver et des provisions qu’on devait emmagasiner pour survivre. — (« Les boucheries » sur le site du Réseau de diffusion des archives du Québec)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  • « faire boucherie », dans la Base de données lexicographiques panfrancophone, AUF et TLFQ, 2001-2014 → consulter cet ouvrage