faire contre mauvaise fortune bon cœur
Français Modifier
Étymologie Modifier
Locution verbale Modifier
faire contre mauvaise fortune bon cœur \fɛʁ kɔ̃.tʁə mo.vɛz fɔʁ.tyn bɔ̃ kœʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
- Ne pas se laisser décourager par les difficultés.
- Naturellement, Jimmy n’éprouvait pas un grand plaisir de ce qui venait d’arriver, mais il faisait contre mauvaise fortune bon cœur. C’était un accident. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle entretenait son lopin de terre avec des trésors de soin et d’amour, bichonnant les rares fleurs d’enfance qu’il lui était encore possible d’arroser. — (Amélie Nothomb, Robert des noms propres, Éditions Albin Michel, Paris, 2002, page 93)
- Mis à part une minorité irréductible d’épivardés qui font comme si la pandémie n’était pas là et multiplient sans gêne les rassemblements, comme si eux et leurs proches étaient à l’abri du virus, les Québécois ont accepté, depuis près d’un an, de faire contre mauvaise fortune bon cœur. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Savoir se contenter de ce qu’on a, ne pas trop en vouloir.
- Accepter un compromis.
Traductions Modifier
- Allemand : gute Miene zum bösen Spiel machen (de)
- Anglais : to take up arms against a sea of sorrows (en), make the best of a bad job (en)
- Espéranto : fari mienon fieran al ludo mizera (eo)
- Italien : fare buon viso a cattiva sorte (it)
- Norvégien (bokmål) : gjøre gode miner til slett spill (no)
Prononciation Modifier
- France (Lyon) : écouter « faire contre mauvaise fortune bon cœur [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « faire contre mauvaise fortune bon cœur [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « faire contre mauvaise fortune bon cœur [Prononciation ?] »