Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de faire et de bombe.

Locution verbale modifier

faire la bombe \fɛʁ la bɔ̃b\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Vieilli) Faire la fête.
    • Elle fit la bombe à rouler dans les bars, à boire tout ce qu’on lui payait, à payer tout ce qu’on voulait, à rire comme on rit dans les bombes parce qu’elles sont un bonheur en voyage. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 152)
    • Je n'en veux pas à mon oncle, seulement je trouve drôle que mon conseil de famille, qui s'est toujours montré si sévère pour moi, soit composé précisément des parents qui ont le plus fait la bombe, à commencer par le plus noceur de tous, mon oncle Charlus, qui est mon subrogé tuteur, qui a eu autant de femmes que don Juan et qui à son âge ne dételle pas. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, Gallimard, 1921-1922)
    • – Les deux Russes ont fait la bombe avec un compatriote qu’ils ont rencontré au café de la Bourse. Ducru a tiré une bordée dans des endroits moins recommandables. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 91-92)
    • Jean-Edern Hallier, vous avez l’air fatigué ; est-ce que vous faites la bombe ? — (Daniel Prévost s’adressant à Jean-Edern Hallier, Le Petit Rapporteur, 1975)

Prononciation modifier