Français modifier

 

Étymologie modifier

 Composé de faire et de culbute.

Locution verbale modifier

faire la culbute \fɛʁ la kyl.byt\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Sens figuré) (Familier) Passer d’une situation prospère à la ruine, par suite d’une faute ou d’une malchance.
    • Ce financier a fait la culbute.
    • On s’accuse d’une infamie plutôt que d’avouer une femme pareille quand on est le Français le plus répandu de Rio, Kéroual le fêtard, Kéroual le brasseur d’affaires, Kéroual en voie de faire fortune ou en train de faire la culbute. — (Blaise Cendrars, Bourlinguer, 1948)
  2. (Sens figuré) (Familier) Vendre au double du prix d’achat.
    • Tout Paris connaissait l’adresse de Luc et Raoul et l’on y faisait encore des chopins, car ils étaient bons fouineurs, dénichaient des objets à bas prix et ne cherchaient pas, en général, à faire la culbute dans les recettes. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 94)
    • Ils refourguaient les kilbus en faisant la culbute pour se dédommager de leurs six bornes à travers champs et des risques de se faire bordurer du crachatorium. — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 173)

Traductions modifier

Prononciation modifier