Français modifier

Étymologie modifier

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 Composé de faire et de malice.

Locution verbale modifier

faire malice \fɛʁ ma.lis\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Jouer un vilain tour.
    • C’était un écolier qui, rôdant sur les murs et voyant un canon tout chargé, pour faire malice, y avait mis le feu. — (Jules Quicherat, Histoire du siège d’Orléans et des honneurs rendus à la Pucelle, 1854, Hachette, page 9)
  2. (Par extension) Être regrettable.
    • Ce qui fait malice, c’est que vous avez été à la maison, à quelques minutes près, juste le temps que nous étions sortis. Arrivés un peu après notre départ, repartis juste avant notre retour. Il faudra que tu arranges mieux cela une autre fois. — (Henri Pourrat, Correspondance Henri Pourrat, Lucien Gachon : Du 21 janvier 1934 au 15 décembre 1939, tome 3, 1994, Clermont-Ferrand, page 123)
  3. (Pronominal) (Vieilli) Se masturber. Note : Peut-être une création de Gabriel Chevallier. Cf. citation.
    • Mais ils aimeraient mieux se faire malice tout seuls derrière la haie, plutôt que d’y toucher, à ton crotteux, les chemineaux ! — (Gabriel Chevallier, Clochemerle, in Claude Michel, Revue de linguistique romane, www.e-periodica.ch, article Patois et français régional dans Clochemerle de Gabriel Chevallier, page 487, 2004)

Anagrammes modifier

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