Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de faire et de pitié.

Locution verbale modifier

faire pitié \fɛʁ pi.tje\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Provoquer de la pitié chez autrui.
    • Tu n’étais donc pas propre en Bretagne ? Mais c’est vrai, quand j’y allais acheter du fil, ça faisait pitié de les voir, ces sauvages-là ! — (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
    • Las de faire envie, ils tentent de faire pitié. Ils ont ouvert une partie de leurs archives à un historien marxiste, Bouvier, assez savamment pour le faire arriver à cette conclusion : « L’année 1871 commença la décadence des Rothschild. » — (Jean Bouvier, Les Rothschild, page 292, Éditions Complexe, 1992)
    • – Donner deux mauvais sous à un pauvre bougre comme moi… un millionnaire !… si ça ne fait pas pitié — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le portefeuille, réédition Arcadia, 2002, page 89)
    • Oui, le commerce local est important. Une réalité s’impose toutefois : la pandémie a exposé au grand jour notre retard en matière de commerce en ligne. Nous faisions pitié. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
    • Il raisonne à faire pitié (il raisonne de travers).
    • Il chante à faire pitié (il chante mal).
    • Vous me faites pitié de parler ainsi.
    • Vos menaces me font pitié.

Antonymes modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier