Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) → voir faire et risette.

Locution verbale modifier

faire risette \fɛʁ ʁi.zɛt\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Langage enfantin) ou (Mignard) Sourire.
    • Quand vous pleurnichez sur les excès du nationalisme, vous devriez vous souvenir que vous avez fait jadis risette aux légistes de la Renaissance qui mettaient le droit chrétien dans leur poche et reformaient patiemment sous votre nez, à votre barbe, l’État païen, celui qui ne connaît d’autre loi que celle de son propre salut. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, page 210)
    • Au même moment, de l’autre côté de la scène, entrée des agents. Ballet d’ensemble autour de la nourrice à laquelle ils font tous risette, les évolutions des agents compromettant celles des voleurs. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
    • Tout l’autocar faisait risette à l’enfant, on demandait à la grand-mère des nouvelles de sa fille et de ses autres petits-enfants… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 30)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier