Français modifier

 

Étymologie modifier

 Composé de faire et de couches.

Locution verbale modifier

faire ses couches \fɛʁ se kuʃ\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Accoucher.
    • Elle fait ses couches chez son père, puis devient nonne pour le reste de ses jours : son fils est saint Travers. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Et, comme Hannah refusait avec obstination de quitter la ferme pour aller faire ses couches, bien au chaud, dans une maternité, avec tout l’appareil de docteurs, de sages-femmes patentées et de nurses que je désirais vivement, ce fut au milieu d’une belle bordée de neige que je dus atteler le traîneau pour aller chercher le renfort nécessaire. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 198)
    • Seule sa sœur venait de temps en temps la voir ; lorsque la grossesse devint apparente, elle partit pour l’Espagne afin d’y faire ses couches dans le secret. — (Madeleine Pelletier, « L’Enfant (Histoire vraie) », II, Œuvres diverses, 1933, page 19)

Traductions modifier

Prononciation modifier