faire son affaire
Français modifier
Étymologie modifier
Locution verbale modifier
faire son affaire \fɛʁ sɔ̃.n‿a.fɛʁ\
- Être occupé par quelque tâche.
Le temps de faire son affaire et il revenait en courant dans des rafales déjà très épaisses, des taillis d’éclairs et des ombres à couper au couteau, quand il aperçut un homme qui s’abritait sous le hêtre.
— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
- (En particulier) (Par euphémisme) Faire l’amour ; éventuellement, se masturber.
- Surpris, il se laisse tenter, monte à l’étage et grimpe sans états d’âme la bonne femme. Après avoir fait son affaire, il lui dit : — Mais pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu faisais le plus vieux métier du monde ? — (Jean-Guy Duluc, UDOS : D'où je viens et qui je suis, jamais n'oublierai., 2022, page 83)
- Dans son véhicule, l'homme conservait ainsi un matelas, des lingettes et une serviette pour s'essuyer « après avoir fait son affaire », ont rapporté des témoins. — (Louise Colcombet, « Meurtre d’Elodie Kulik : un accusé obsédé par les femmes », le 21 novembre 2019, sur le site du Parisien (leparisien.fr))
- (Argot) (Par euphémisme) Assassiner [1].
- Si tu vois ou si tu entends un homme, tu n’as qu’à m’appeler, et je lui ferai son affaire. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Arranger, être favorable à quelqu’un.
- Gigi, elle, ça fait son affaire, elle est si gourmande ! — (Colette, Gigi, 2004)
Synonymes modifier
- faire son blot (Argot) (4)
Prononciation modifier
- France (Toulouse) : écouter « faire son affaire [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « faire son affaire [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « faire son affaire [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « faire son affaire [Prononciation ?] »