Étymologie

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De fargue, farder, fardeau. Fargue terme marin : bordé sur le pont du navire en vue de le cacher de l’assaillant, ou d’empêcher le marin de tomber à l’eau ou d’empêcher l’eau de rentrer. Pièce souvent inutile qui fargue (farde, charge) excessivement le navire.

farguer \faʁ.ɡe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se farguer)

  1. (Argot) Accuser, charger.
    • Tchang buté... les trois témoins prêts à farguer ces deux mômes du cadavre... — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 61)
  2. (Argot) Charger (quelque chose).
    • Vu les trois heures et demi qu’indiquaient ma tocante, il pouvait parfaitement passer chez les Volfoni, se farguer de leur camelote, avant de se faire conduire aux Invalides d’où l’autocar l’emmènerait sur les pistes vers six heures, à point pour prendre le premier avion d’Angleterre. — (Albert Simonin, Grisbi or not grisbi, Série noire, 1954, page 150)
  3. Farder, embellir.
  4. (Argot des voleurs) Rougir[1].

Dérivés

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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  1. Dictionnaire d’argot fin-de-siècle par Charles Virmaître (1835-1903), préface de Léo Trézenik, A. Charles (Paris), 1894, page 114