Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) De fausse et chanterelle.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
fausse chanterelle fausses chanterelles
\fos ʃɑ̃.tʁɛl\
 
La fausse chanterelle.
 
Des fausses chanterelles.

fausse chanterelle \fos ʃɑ̃.tʁɛl\ féminin

  1. (Mycologie) Espèce de champignons à lames décurrentes serrées, voisins des clitocybes, au chapeau devenant légèrement déprimé, jaune orangé, et au pied sans anneau souvent excentré, plein puis creux, de la même couleur que le chapeau mais brunissant avec l'âge jusqu'à devenir noirâtre ou fuligineux.
    • La fausse chanterelle est à éviter (parfois toxique).
    • C’est la fausse chanterelle, considérée autrefois comme vénéneuse, et dont les récolteurs se méfiaient beaucoup.
    • Il s’agit d’empoisonnement par la fausse chanterelle, fausse gyrole, Cantharellus aurantiacus Wulf. — (Société d’histoire naturelle des Ardennes, Bulletin de la Société d’histoire naturelle des Ardennes, Volumes 7 à 9, 1900)
    • Les champignons absorbés étaient de fausses chanterelles poussant au pied des souches : c’était Clitocybe olearia que Burlet a assez fréquemment rencontré dans cette région, surtout sur châtaignier. — (E. Martin-Sans, L’empoisonnement par les champignons et particulièrement les intoxications dues aux Agaricacées du groupe des Clitocybe et du groupe des Cortinarius, 1929)

Notes modifier

  • Peut être utilisé avec une majuscule (Fausse chanterelle) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.
  • Il va de soi qu’un simple article de dictionnaire n’est pas suffisant pour déterminer l’espèce et l'utilisation d’un champignon et prendre le risque de le consommer.

Synonymes modifier

Traductions modifier

Hyperonymes modifier

(simplifié)

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  • C. Meyer, ed. sc., Dictionnaire des Sciences Animales. [On line]. Montpellier, France, Cirad. [11/2013]. <URL : http://dico-sciences-animales.cirad.fr/> article : fausse girolle
  • « Fausse girolle », dans Cécile Lemoine et Georges Claustres, Mieux connaître les champignons, Éditions Jean-Paul Gisserot, Paris, 1995, page 63 → consulter cet ouvrage
  • D. Borgarino et C. Hurtado, Le guide des champignons. Edisud, 2006, 450 p., p. 150, article : Hygrophoropsis orangé, fausse girolle