Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de faux et de modestie.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
fausse modestie fausses modesties
\fos mɔ.dɛs.ti\

fausse modestie \fos mɔ.dɛs.ti\ féminin

  1. Vanité à peine cachée.
    • On ne pouvait en douter, M. Butteridge était un homme singulièrement affranchi de toute fausse modestie, et même, à vrai dire, de toute modestie, quel qu’en fût le genre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 34 de l’édition de 1921)
    • Regarde-moi, je suis beau comme un dieu, pas de fausse modestie, je suis beau parce que je suis beau, point barre ! N’oublie jamais de reconnaître l’exception quand tu la vois. — (Jean-Marie Piemme, L’illusion ; Faim, soif, Lansman, 2003, ISBN 2872823948)
    • C’est le party de l’année à ne pas manquer, dit sans fausse modestie Marion Bellin, un des doigts de la direction artistique de la compagnie. — (Le Devoir, 16-17 décembre 2006)
    • Une fois encore, n’allez pas croire que je me la raconte. C’est juste la vérité. Je ne supporte pas les jolies filles qui font mine de ne pas savoir qu’elles sont belles. C’est malhonnête. Ce genre de fausse modestie peut être aussi agaçant que la vantardise. — (Harlan Coben, À quelques secondes près, Pocket, 2012)

Traductions modifier

Voir aussi modifier