fienter
Français Modifier
Étymologie Modifier
Verbe Modifier
fienter \fjɑ̃.te\ intransitif, parfois transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Faire de la fiente ; déféquer.
- Et le bœuf et l’âne sentirent la crainte tordre les boyaux de leur ventre, et ils fientèrent leur fiente suivant l’usage et la coutume de leur espèce, savoir : l’âne crottant son crottin, le bœuf bousant sa bouse. — (François Cavanna, Les aventures du petit Jésus, Éditions du Square, 1973, page 29)
- Les pigeons fientaient des olives grises. — (Régine Detambel, La Quatrième orange, éditions Julliard, 1992)
- Justement, la bête s’était mise à fienter, les bouses tombaient molles ; et il les suivit des yeux, sa grimace s’accentuait. — (Émile Zola, La Terre, deuxième partie, chapitre VI)
Traductions Modifier
Prononciation Modifier
- France (Lyon) : écouter « fienter [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « fienter [Prononciation ?] »
Anagrammes Modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références Modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fienter), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français Modifier
Étymologie Modifier
Verbe Modifier
fienter \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
Références Modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage