Français modifier

Étymologie modifier

Du latin flabellum.

Nom commun modifier

(orthographe traditionnelle)
Singulier Pluriel
flabellum
\fla.bɛ.lɔm\
flabella
\fla.bɛ.la\
(orthographe rectifiée de 1990)
Singulier Pluriel
flabellum flabellums
\fla.bɛ.lɔm\
 
1 - Différents types de flabellums égyptiens.
 
2 - Un pape et un flabellum.

flabellum masculin

  1. (Antiquité) Grand éventail composé de feuilles ou de plumes supportées par un long manche porté, dans l’antiquité, par un esclave attaché à un haut personnage.
    • Des officiers, à pied, élevaient autour de la chasse les flabellums et les éventails ordinaires — (Champollion-Figeac, Égypte ancienne, Éditions Didot, 1858).
  2. (Religion) Grand éventail inspiré du flagellum égyptien et composé de plumes d’autruche et d’une base en cuir aux armes du pape. En usage dans les cérémonies pontificales jusqu’au milieu du XXe siècle.
    • Et près du cercueil, des diacres portant flabellums et trikérions — (Jean-Luc Goester, Les allées sombres, Éditions L’âge d’homme, 2000).
    • Dans la célébration de la messe papale, les flabella ont pour but de fixer les regards en avant et les empécher de se détourner à droite et à gauche. — (Dictionnaire des antiquités chrétiennes, Editions Hachette, 1865)
  3. → voir flagellum.

Synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Latin modifier

Étymologie modifier

Diminutif de flabrum.

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif flabellum flabella
Vocatif flabellum flabella
Accusatif flabellum flabella
Génitif flabellī flabellōrum
Datif flabellō flabellīs
Ablatif flabellō flabellīs

flabellum \Prononciation ?\ neutre

  1. Éventail, instrument qui sert à faire du vent.
    • cujus lingua quasi flabello seditionis, illa tum est egentium concio ventilata — (Cicéron. Fl. 23, 54)
      dont la langue était comme l’éventail de la sédition, etc. (on se servait d’un éventail pour attiser le feu)

Apparentés étymologiques modifier

Références modifier

  • « flabellum », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 (page 671)