Français modifier

Étymologie modifier

Composé de flagorner avec le suffixe -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
flagornerie flagorneries
\fla.ɡɔʁ.nə.ʁi\

flagornerie \fla.ɡɔʁ.nə.ʁi\ féminin

  1. Flatterie grossière.
    • Les flagorneries dédicatoires des écrivains louis-quatorziens aplatis sur les marches du trône paraissent aujourd'hui si délirantes, que nous nous interrogeons sur leur sincérité, voire leur lucidité. — (Christian Berg, ‎Maurice Delcroix, ‎Walter Geerts, Retours du mythe : vingt études pour Maurice Delcroix, 1996, page 58)
  2. Flatterie servile.
    • La prière, c’est l'élévation de notre âme vers Dieu. […]. C’est une sorte de tapage doublé de flagornerie. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
    • Tant de flagorneries lui ont été prodiguées qu’il a fini par s’en griser. — (Philippe Henriot, Le 6 février, 1934)
    • La propagande concernant des succès — réels ou imaginaires — prévalait sur tout et l’on encourageait la flagornerie et la servilité ; — (Roger Portal, Céline Gervais-Francelle, Russes, Slaves et Soviétiques : pages d’histoire offertes à Roger Portal, 1992, page 314)
    • Talleyrand était à la flagornerie ce que Vatel était à la queue, c'est-à-dire un maître. — (Pierre Desproges)
    • Mais que dire des flagorneries dithyrambiques qui encensent les riches, dont on se garde bien de dévoiler l'origine de la fortune ? — (Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, La violence des riches, La Découverte, 2014, p.244)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier