Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Mot  composé de flamberge et de vent.

Locution adverbiale modifier

flamberge au vent \Prononciation ?\

  1. L'épée à la main.
    • Mettre flamberge au vent, mettre l’épée à la main, tirer son épée du fourreau.
    • Parfois, un groupe de cavaliers encuirassés bondissaient sous la herse, franchissaient les douves malodorantes, puis, flamberges au vent, s’égaillaient dans toutes les directions en s' adressant de bruyants saluts. C’était à faire peur. — (Roland Bousquet, Bellibouffe, page 11, Sol’Air, 2007)
  2. Avec une vivacité dépourvue de réflexion.
    • Il nous montre celui que nous voyons sous les traits d’un prince Eric, d’un chevalier gaullien flamberge au vent, à la tribune de l’ONU, employer un langage de charretier, gonflé de vanité comme une outre. — (Paris Match, n° 2962 à 2970, p.126, 2006)
    • Flamberge au vent, d’une poussée du bassin lente, forte et profonde, il presse son pelvis dans la pente. Ses reins se cambrent dans une ultime poussée. — (Alain Bertrand, A Corps Perdu, page 173, 2006)
  3. (Sens figuré) (Plus rare) Le pénis à l’air.
    • On est tous pareils. Surtout aux douches, à poil et flamberge au vent… On a tous la même, pas vrai Petit Paul ! — (Yvon Collin, L’Écorce amère, page 69, De Borée, 2005)
    • Barcelo domine aujourd’hui parfaitement cette technique, jusqu’à inventer des « vases de vases grecs », sur les flancs desquels de jeunes éphèbes gambadent, flamberge au vent, à la manière des vases athéniens à fond rouge. — (Jean Pierrard, Barroco Barcelo !, dans Le Point, n° 1546 à 1554, 2002)

Traductions modifier

Références modifier