Étymologie

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(XIIe siècle) Du latin fabricare qui donne aussi fabriquer.

forger \fɔʁ.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Façonner le fer, ou quelque autre métal, par le moyen du feu et du marteau.
    • On peut forger un fer à cheval, une barre de fer, une épée, des armes. - Je veux apprendre à forger.
  2. (Équitation) Trotter, en touchant les fers des pieds de devant avec les fers des pieds de derrière, en parlant d’un cheval.
    • Ma parole, ce cheval forge.
  3. (Sens figuré) Inventer, fabriquer (un mot, une expression, une histoire), faire.
    • Ils ont forgé de nouveaux mots, et ils ont donné droit de cité à des mots grecs. — (D. S. Blondheim, Les parlers judéo-romans et la Vetus Latina, 2013)
    • Si au contraire c’est une histoire forgée par quelque nouvel Auteur contenant des faits fabuleux, on ne doit plus faire aucun fond sur ces annales. — (Louis Ellies Dupin, L’Histoire profane, 1714)
    • Sa réputation n'a d'égale que celle qu'elle s'est forgée dans les forces de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de Montréal. — (Marc De Foy, « Danièle Sauvageau aurait aimé avoir une chance », Le journal de Montréal, 28 novembre 2020)
  4. (Sens figuré) Controuver, falsifier, contrefaire.
    • Un fanatique, qui eût forgé un document pour authentifier une trahison de la réalité de laquelle il eût été convaincu, ne se fût pas tué. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Proverbes et phrases toutes faites

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Dérivés dans d’autres langues

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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