Voir aussi : fretiller

Étymologie

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(Deuxième moitié du XIIe siècle) De l’ancien français froitier (« frotter »).

frétiller \fʁe.ti.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se remuer ; s’agiter par des mouvements vifs et courts.
    • Pour votre malheur, vous vous souvenez de la joyeuse et perverse fille qui avait un petit chapeau rose et qui frétillait dans votre tilbury quand, six ans auparavant, vous aviez passé par là pour aller manger une matelote. — (Honoré de Balzac, Petites misères de la vie conjugale)
    • Il se prit à marcher devant nous en compagnie de son chien qui frétillait de la queue et jappait joyeusement. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 157, 2012)
    • Les filoches à mailles fines suspendues par une cordelette baignent dans l’eau, et les prises y frétillent. — (Jacques Ouvard, Le Caillou dans la vitrine, Librairie des Champs-Élysées, 1980, chapitre X)
    • Cet enfant me fatigue, il frétille sans cesse.
  2. (Sens figuré) (Familier) Être pris d'agitation.
    • Rien n'arrête le zèle des recruteurs monastiques. Vous les voyez frétiller autour des héritiers, des héritières… — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.256)
    • Les pieds lui frétillent, il a impatience de marcher, de partir.
    • La langue lui frétille, il a grande envie de parler.

Dérivés

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Proverbes et phrases toutes faites

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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