frayage
Français modifier
Étymologie modifier
- (1946) Dérivé de frayer, avec le suffixe -age[1]. Le sens 2 correspond à une notion développée par Sigmund Freud, traduction du mot allemand Bahnung[2].
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
frayage | frayages |
\fʁɛ.jaʒ\ |
frayage \fʁɛ.jaʒ\ masculin
- Action de frayer.
- Le territoire du nomade n'a rien de déterritorialisé, au contraire, car il existe bel et bien une carte du territoire, fût-elle mentalement enregistrée ; l'itinéraire des déplacements obéit à la tradition, est une question de frayage et d'habitus. — (Anne Cauquelin, Le site et le paysage, Presses Universitaires de France (collection "Quadige"), 2014, chap. 1)
- (Neurologie) Passage d’une excitation entre deux neurones par une voie déjà empruntée et donc présentant une moindre résistance.
- Cette idée a déjà été clairement exprimée par Freud à propos du frayage : « L’excitation d'un neurone [en passant] à un autre doit vaincre une certaine résistance... [par la suite] l’excitation choisira la voie frayée de préférence à celle qui ne l'est pas. » — (Boris Cyrulnik, De chair et d’âme, Odile Jacob, 2006, page 29)
Traductions modifier
Références modifier
- ↑ « frayage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ Vocabulaire de la psychanalyse, article « frayage », Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, 1967