Français modifier

Étymologie modifier

(vers 1800) De l’argot militaire « faire fristouille ». Peut-être de fête, festoyer, avec insertion d’un r. Le verbe semble avoir surtout survécu en Belgique, à tel point qu’il est parfois considéré comme un belgicisme comme le dit — (Auguste Scheler, Dictionnaire d’étymologie française, 1862) : Fristouiller'. Je me passe la fantaisie d’insérer ici ce mot que j’entends souvent à Bruxelles et qui s’emploie à peu près dans le sens de fricoter ; il vient de fristouille, à Namur fristoule = régal, bombance.

Verbe modifier

fristouiller \fʁis.tu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Préparer (des choses à manger, par exemple un repas pantagruélique).
    • Je me demande quel poison chinois ce cuisinier est encore en train de fristouiller — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke VII — L’Élixir du docteur Doxey, éditions J.Dupuis & fils, 1969, page 26)
    • On y plume, on y tisonne, on y fristouille un festin d’enfer. — (Bernard Tirtiaux, Les Sept Couleurs du vent, Denoël, 1995, page 114)
  2. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • Dimeglio m’a tuyauté, paraît que ça fristouille pas mal, là-dedans, hein, Rovère ? — (Thierry Jonquet, Moloch, Gallimard, 1998)

Synonymes modifier

Prononciation modifier