Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin fugitivus (« qui s’enfuit ») du verbe latin fugere.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin fugitif
\fy.ʒi.tif\

fugitifs
\fy.ʒi.tif\
Féminin fugitive
\fy.ʒi.tiv\
fugitives
\fy.ʒi.tiv\

fugitif \fy.ʒi.tif\

  1. Qui s’enfuit ou qui s’est enfui.
    • Un esclave fugitif. Errant et fugitif.
  2. (Sens figuré) Ce qui passe ou se dérobe avec quelque rapidité ; fugace.
    • Une ombre fugitive. L’onde fugitive.
  3. (Sens figuré) Fuyant, fugace, qui ne subsiste pas, qui est passager, peu durable.
    • De fugitives lueurs jaunes apparurent dans les vagues violettes comme des visages de sirènes sous des chevelures d’algues mauves. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
    • Pièces ou poésies fugitives, pièces de poésie légère, souvent inspirées par les circonstances.
    • Les poëtes académiques du XVIIe et du XIIIe siècle n’auraient pas plus compris de telles inspirations que les paysans n’eussent admiré leurs odes, leurs épîtres et leurs poésies fugitives, si incolores, si gourmées. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
fugitif fugitifs
\fy.ʒi.tif\

fugitif \fy.ʒi.tif\ masculin (pour une femme, on dit : fugitive)

  1. Personne en fuite.
    • Les tramways, les chemins de fer, les bacs à vapeur avaient cessé de circuler, et seule la lumière des flammes éclairait la route des fugitifs affolés dans cette ténébreuse confusion. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 243 de l’édition de 1921)
    • Au moment précis où les mouchards accostaient les fugitifs et tendaient la main pour les saisir, Mme Hyde braqua sur eux le volumineux parapluie qu’elle tenait à la main et l’ouvrit subitement ; […]. — (G. Lenotre, Femmes, amours évanouies: ouvrage orné de quatre héliogravures, Éditions Bernard Grasset, 1933, page 133)
    • Ayant acquis la preuve des relations qui existaient entre Césaire et les assiégeants, les habitants décidèrent de déposer l’évêque dans une barque et de le lâcher sur le Rhône. […] et, sans doute pour éviter que le fugitif ne renseignât les assiégeants sur la situation de la ville, on dût renoncer au projet. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Voir aussi modifier

Références modifier