Français modifier

Étymologie modifier

(XIIIe siècle) Fait fustaille en ancien français → voir fût et -aille.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
futaille futailles
\fy.taj\

futaille \fy.taj\ féminin

  1. Récipient de bois qui sert à mettre le vin ou d’autres liqueurs.
    • Une longue planche de sapin posée sur deux bûches servait de banc et les tables étaient des futailles vides. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 154)
    • Paul montait dans la grange, attrapait des oiseaux, faisait des ricochets sur la mare, ou tapait avec un bâton les grosses futailles qui résonnaient comme des tambours. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
    • Allez, faites concurrence à mes futailles, rougissez-vous le gosier ! — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre quatrième)
    • On avait sorti les futailles devant les celliers, dans les ruelles; à l'ombre bleue des murets de pierre sèche. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots)
    • Ainsi la production de grande qualité, celle des châteaux, se différenciait-elle de plus en plus de celle des Bordeaux anonymes, vins de marques commerciales entre autres, livrés en futailles par les négociants de la grande ville. — (Philippe Roudié, Vignobles et vignerons du Bordelais 1850-1980, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1988, p. 143)
  2. (Au pluriel) Douves démontées d’un tonneau.
  3. (Au singulier) (Collectif) Ensemble de fûts et tonneaux.
  4. Enterrer les futailles : (Marine) Les mettre en partie dans le lest du vaisseau[1].

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier