Français modifier

Étymologie modifier

 Dérivé de geignant, avec le suffixe -ard et, plus avant, de geindre.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin geignard
\ʒɛ.ɲaʁ\

geignards
\ʒɛ.ɲaʁ\
Féminin geignarde
\ʒɛ.ɲaʁd\
geignardes
\ʒɛ.ɲaʁd\

geignard \ʒɛ.ɲaʁ\

  1. Qui se lamente.
    • Rien ne calme, rien n’endort vraiment, si ce n’est pour l’éternité. Cet homme geignard, pourquoi donc avait-il si peur de ce qui sans retour l’apaiserait ? — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
    • Elle s’entend dire sur un ton geignard : « J’ai été très malade. » — (Marie Cardinal, La souricière, Julliard, page 177)

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
geignard geignards
\ʒɛ.ɲaʁ\

geignard \ʒɛ.ɲaʁ\ masculin (pour une femme, on dit : geignarde)

  1. Qui geint, gémit, se lamente ou se plaint volontiers.
    • C'est une geignarde, il faut toujours qu'elle se plaigne de quelque chose ou de quelqu'un !
    • Dean Singleton ne prend pas de gants devant ses pairs : « Il y a trop de geignards parmi les éditeurs, les journalistes et les syndicats qui persistent à aboyer dans la nuit, en pensant qu’ils la feront fuir. Ils chérissent avec nostalgie notre histoire, comme s’ils pouvaient la faire revivre, comme si nous pouvions embaucher à nouveau indéfiniment dans les rédactions. » — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 169)
    • J’ai tendance à croire, toutefois, que les tensions sociales seraient moins vives si on ne présentait pas ceux qui souffrent de libertés comme des geignards et des braillards, se plaignant le ventre plein, comme si, finalement, le confinement perpétuel ne représentait rien de grave. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier