Français modifier

Étymologie modifier

Du latin gesticulari.

Verbe modifier

gesticuler \ʒɛs.ti.ky.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire trop de gestes.
    • Oui, tenez, celui qui gesticule en parlant, et dont la voix est un peu criarde, c’est M. d’Alembert, le secrétaire perpétuel de l’Académie française. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
    • En arrivant en face du parapluie, [le cheval] eut peur, se cabra et voulut revenir sur ses pas ; mais il me vit, gesticulant comme un télégraphe et criant comme un sauvage. Se voyant pris entre deux feux, il s’échappa en bondissant sur la rampe qui l’avait tant effrayé. — (Alexis de Gabriac, Promenade à travers l'Amérique-du-Sud (1868).)
    • Les machinistes prenaient leurs postes, les figurants se massaient en reculant vers le troisième plan, et le régisseur gesticulait pour accélérer la manoeuvre. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 190)
    • À travers les vitres des brasseries et des cafés, on distinguait confusément, un peu partout, la foule des consommateurs gesticulant parmi la fumée des cigarettes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Ah! cette ville imbécile et mortelle […]. Elle prend des aspects de nécropole où les macchabées folâtres auraient licence de grimacer et de gesticuler sous un ciel putride, gonflé comme un égout. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier