Étymologie

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(XIIe siècle)[1] Dérivé de glouton, avec le suffixe -erie.

Nom commun

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Singulier Pluriel
gloutonnerie gloutonneries
\ɡlu.tɔn.ʁi\

gloutonnerie \ɡlu.tɔn.ʁi\ féminin

  1. Défaut de celui qui est glouton.
    • En se livrant aux plaisirs de la table, ils recherchaient la délicatesse et évitaient les excès, et avaient l’habitude de reprocher l’ivrognerie et la gloutonnerie aux Saxons vaincus, comme des vices inhérents à leur basse condition. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • L'œsophage est court et large, grâce à quoi le crapaud restitue aisément ce qui lui disconvient, disposition pour lui précieuse, eu égard à sa gloutonnerie. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
    • Le couple, qui avait nagé et qui s’était embrassé, avait perdu ses lunettes de soleil. Elle les vit se plaindre auprès d’Agustin, comme s’il était responsable de la force et de la gloutonnerie de la mer. — (Ruth Rendell, Le majordome de la plage, nouvelle, 1999, traduit de l’anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj, page 11.)

Traductions

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Prononciation

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  • France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « gloutonnerie [Prononciation ?] »

Références

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