gong
Étymologie
modifier- Du malais gong.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
gong | gongs |
\gɔ̃g\ |

gong \ɡɔ̃ɡ\ masculin
- (Musique) Percussion d’Extrême-Orient, composée d’un disque de métal dont on tire des sons retentissants en le frappant avec une baguette garnie de peau.
Le Chinois s'agenouille sur un coussin ou paillasson placé devant l'autel, s'incline trois fois en agitant ses bâtons d'encens, puis les dépose dans un brûle-parfum, tandis que le prêtre frappe sur un gong pour attirer l'attention du dieu ; lequel, sans cette précaution, serait supposé ne pas s'apercevoir de la présence de ses adorateurs.
— (Émile Bard, Les Chinois chez eux, Paris : A. Colin et Cie, 1899)Plus de 3.000 objets au total y sont présentés, liés étroitement à leur vie quotidienne, dont plusieurs sont d’une grande valeur culturelle comme gongs, brûle-parfums en cuir ou métiers à tisser.
— (Le premier musée privé dédié à la culture Muong, lecourrier.vn, 14 novembre 2020)Aussitôt que l’astre divin fut monté de l’horizon, les vibrations d’un gong se firent entendre.
— (Judith Gautier, L’Usurpateur dans la bibliothèque Wikisource, Marpon, Flammarion, 1875, page 2)
- Dispositif de forme analogue dont on se sert comme signal.
En effet, à l’appel du gong, Habib se porta rapidement à la rencontre du Suédois et le bombarda sans arret de swings si vigoureux à la poitrine que l’autre s’écroula.
— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Timbre métallique ou sonnerie.
Les nuits de Cap Juby, de quart d’heure en quart d’heure, étaient coupées comme par le gong d’une horloge.
— (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes (1939), VI, 1.)
- (En particulier) (Boxe) Timbre retentissant annonçant le début ou la fin d'un round de boxe.
- [Boxeur] sauvé par le gong, boxeur à qui la fin du round donne du répit et permet de reconstituer ses forces.
- (Sens figuré) Symbole de la fatalité, de la fin.
J'ai entendu le gong sonner. Le gong brandi par ma mère : « Rien n’est possible. » « La vie est une tartine de merde. »
— (Amina Danton, La tangente, Gallimard (NRF), 2009, pages 170-171)
Dérivés
modifierApparentés étymologiques
modifierTraductions
modifiermusique
- Allemand : Gong (de)
- Anglais : gong (en)
- Chinois : 锣 (zh) (鑼) luó, 铜锣 (zh) (銅鑼) tóngluó
- Croate : gong (hr)
- Espagnol : gong (es) masculin
- Espéranto : gongo (eo)
- Italien : gong (it) masculin
- Japonais : 銅鑼 (ja) dora, ゴング (ja) gongu
- Jeju : 설쒜 (*)
- Kimaragang : tagung (*)
- Occitan : gòng (oc)
- Portugais : gong (pt) masculin
Prononciation
modifier- (France) \ɡɔ̃ɡ\
- (Québec) \ɡɔŋ\
- France (Nancy) : écouter « gong [Prononciation ?] »
- Lyon (France) : écouter « gong [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- Gong (instrument) sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gong)
- « gong », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- Probablement d’une onomatopée.
Nom commun
modifiergong \Prononciation ?\
- (Musique) Gong.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Voir aussi
modifier- gong sur l’encyclopédie Wikipédia (en malais)
Étymologie
modifier- Du malais gong.
Nom commun
modifierVoir aussi
modifier- gong sur l’encyclopédie Wikipédia (en tchèque)