Français modifier

Étymologie modifier

(1640) De gorge et pigeon.

Adjectif modifier

Invariable
gorge-de-pigeon
\ɡɔʁʒ.də.pi.ʒɔ̃\

gorge-de-pigeon \ɡɔʁʒ.də.pi.ʒɔ̃\ invariable

  1. Gris irisé et changeant, comme la couleur de la gorge des pigeons.
    • Des rideaux gorge-de-pigeon.
    • Nous rencontrions à chaque pas des paysans abrités sous leurs vastes chapeaux et des paysannes avec leurs bavolets noirs et leurs tabliers en soie gorge-de-pigeon. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 14)
    • Tous ces paysages du Nord sentent trop l’épinard ; quelques vagues brumes blanches, quelques lointains bleuis adoucissent un peu cette couleur monotone ou crue. On pense aux monts du Midi, rosés, violacés, gorge-de-pigeon, d’un jaune doré. — L’œil du coloriste n’est pas heureux ici ; ces sites-là parlent plus à l’être moral qu’à la sensibilité physique. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Tendue de taffetas gris ou gorge-de-pigeon, elle offrait aux yeux le majestueux vestige d’une belle personne dont le mariage s’était fait à peu près à la même époque que celui d’Eugénie de Montijo avec Napoléon III. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, collection Folio, 1974, page 344)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier