Français modifier

Étymologie modifier

(Nom commun 1) Dérivé de gruier (« garde-forestier »), avec le suffixe -ie.
(Nom commun 2) De grue dans le sens de prostituée.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
gruerie grueries
\ɡʁy.jə.ʁi\

gruerie \ɡʁy.jə.ʁi\ féminin

  1. Juridiction féodale qui jugeait les délits se rapportant aux eaux et forêts.
    • L’une consistait à centraliser l’ensemble de la comptabilité de la gruerie en un organisme indépendant avec ses propres receveurs, sous l’autorité directe du gruyer. — (Jean Rauzier, Finances et gestion d’une principauté: le duché de Bourgogne de Philippe le Hardi 1364-1384, 1996)
    • Les archives de ces grueries, puis des maîtrises des Eaux et Forêts qui les remplacèrent partiellement à la fin de l’année 1747, sont riches d’enseignement, à condition de comprendre le vocabulaire très ésotérique qui fait souvent obstacle à leur utilisation. — (Xavier Rochel, Aux origines des forêts bruyéroises, Journées d'études vosgiennes, 2005)

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
gruerie grueries
\ɡʁy.jə.ʁi\

gruerie \ɡʁy.jə.ʁi\ féminin

  1. Réunion de prostituées, ensemble de prostituées.
    • Telle qu'on la connaît, elle ne regardera pas à se lancer dans la « haute gruerie » — (Paul Léautaud, Journal littéraire, tome 2, 1907-09, page 377).

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier