Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Du malais getah (« latex, résine ») qui nous donne aussi gomme-gutte et percha, nom malais du type d’arbre produisant cette substance[1] ou pertjah, nom malais de Sumatra[2] : « gomme de Sumatra ».

Nom commun modifier

 
Plante qui permet de fabriquer du gutta-percha.

gutta-percha \gy.ta pɛʁ.ka\ féminin (pluriel à préciser)

  1. (Art) Gomme fournie par un arbre, le Palaquium gutta, qui croît à Sumatra et dans les autres îles d’Indonésie.
    • Dans le courant du mois de septembre, M. Buccich visita sa spongiculture et il trouva que les morceaux d'éponges, qui avaient été attachés par des fils de cuivre recouverts de gutta-percha à des planches superposées, et qui se trouvaient ainsi comme dans une espèce de caisse, avaient le mieux prospéré, […]. — (Adolf Senoner, « De la spongiculture et de la pêche aux éponges dans la mer Adriatique », mars 1868, traduit de l’allemand par Théophile Lecomte, dans les Annales de la Société malacologique de Belgique, tome 3, Bruxelles : Imprimerie de J. Nys, 1868, page XXXVII)
    • On mélange alors intimement à froid le coton-poudre et la gélatine […] avec 10% de gutta-percha dissous également dans l'acide acétique cristallisable. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • […] nous revêtîmes tous un scaphandre suivant notre taille, avec par derrière, en même temps, un joli tuyau en gutta-percha relié à l’usine et devant nous fournir l’air nécessaire pour vivre à ces grandes hauteurs. — (Paul Vibert, « La Conquête du vide », dans le recueil Pour lire en automobile, 1981, Slatkine Genève-Paris, réimpression de l’édition de Paris-Nancy de 1901, page 259)
    • Pour examiner sa gorge de plus près, on ferait peut-être bien d’avoir recours au laryngoscope du conseiller. En partant, elle laissa du formaminte, ainsi qu’une bande et un carré de gutta-percha pour faire des compresses pendant la nuit ; et Joachim usa de l’un et de l’autre, prétendit même être sensiblement soulagé grâce à ces applications, […] — (Thomas Mann, La Montagne magique, Fayard, 1931, le Livre de Poche, 2013, page 715)
    • Le faisceau de fils conducteurs isolés dans une enveloppe de gutta-percha, était protégé par un matelas de matières textiles contenu dans une armature métallique. — (Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, chapitre XX (« Par 47° 24′ de latitude et 17° 28′ de longitude »), 1870 → lire en ligne)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier