Français modifier

Étymologie modifier

(XXe siècle) De l’anglais hard (« dur ») avec le suffixe français -eur. Ce mot dérive du fait que l’industrie pornographique se segmente, selon la terminologie anglo-saxonne, en soft porn (« érotisme » en français) et hard porn (« pornographie »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
hardeur hardeurs
(h aspiré)\aʁ.dœʁ\

hardeur (h aspiré)\aʁ.dœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : hardeuse)

  1. (Argot) Acteur de films pornographiques.
    • Le métier de comédien du « hard » a des contraintes que peu d'hommes peuvent assumer. C'est la raison pour laquelle les « hardeurs » sont infiniment moins nombreux que les femmes : les hommes les plus virils perdent leurs moyens devant une caméra, devant un réalisateur qui leur demande d'attendre encore quelques secondes. — (Brigitte Lahaie, Moi, la scandaleuse, Éditions Filipachi, 1987, réed. La Musardine, 2018)
    • Les plus favorisées se faisaient remplacer l’après-midi pour tourner dans des films où, sans autre effort que de se laisser posséder par un hardeur, elles sentaient pulluler en elles une suite d’images animées dont la caméra les soulageait à mesure en les épinglant vingt-quatre fois par seconde sur un support de gélatine perforée qui vivrait peut-être plus longtemps qu’elles. — (Christophe Beaufils, « La mort subite du nourrisson », dans Le Nouveau recueil: revue trimestrielle de littérature et de critique, n° 40 de sept-nov. 1996, Éditions Champ Vallon, page 32)
    • C'était très agréable, on sentait le coquin expérimenté. Tout en pourléchant ma vulve gonflée et humide, le beau hardeur musclé ne perdait rien de son intense érection. Le faquin avait vraiment une bite de cheval. — (Silvia Roberts, Beurette insoumise dans un porno, chez l'auteur, 2018)

Traductions modifier

Prononciation modifier



Homophones modifier