Étymologie

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Locution composée de haut et de école.

Locution nominale

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SingulierPluriel
haute école hautes écoles
\ot e.kɔl\
Le piaffe est une figure de haute école (2).
La pirouette est une figure de haute école (2).
La croupade est une figure de haute école (2).
La courbette est une figure de haute école (2).

haute école \ot e.kɔl\ féminin

  1. (Éducation) En Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse, une école qui propose des études supérieures, voire universitaires.
    • En 1834, après leur victoire dans le canton de Berne en 1831, les libéraux font de l’Académie une Université comptant 45 enseignants pour 167 étudiants. Vu la situation politique, la Haute école ne peut se développer sereinement qu’après la constitution de l’État fédéral en 1848.  (Université de Berne)
  2. (Équitation) Discipline équestre perfectionne la maîtrise du cheval dans ses gestes et lui permet de réaliser des pas plus aériens, dans laquelle on lui apprend diverses figures comme la pirouette, le passage, le piaffe, la croupade, la courbette, etc.
    • Chaque cirque possède, en outre, un maître de manège, appelé chef de piste ou chef d’équitation, qui a la responsabilité de la cavalerie. Écuyer consommé, le dressage en liberté ou en haute école ne doit avoir pour lui aucun secret.  (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
    • À en croire Michel, ce fut cette dèche qui les décida à reprendre la route de l’Occident dans le sillage d’un cirque, où ils font un numéro de haute école et donnent un coup de main pour l’entretien des chevaux.  (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 340)

Vocabulaire apparenté par le sens

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Hyperonymes

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Hyponymes

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Traductions

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Prononciation

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  • France (Toulouse) : écouter « haute école [ɔt e.kɔl] »

Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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