Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dénominal de herse et -er.

Verbe modifier

herser (h aspiré) \ɛʁ.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Soumettre (la terre) à l’action de la herse.
    • En mars, il hersa ses blés, en avril ses avoines, multipliant les soins, se donnant tout entier. — (Émile Zola, La Terre, troisième partie, chapitre I, 1887)
    • Il avait joliment avancé ses labours d’automne, et il avait bien quatre cents acres qui avaient été hersés, et qui grisonnaient agréablement sous la brume délicate, rose et argent, du matin. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 160)
    • C’est pour ça qu’après, en finissant de herser le champ prêt aux semailles, je reste le temps de dix tours sans piper, tout à ma réflexion, et Saturnin marche à côté de moi. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
    • Je passe ma tête entre les barreaux, je terrorise le mauvais passant, et le chat qui attend la nuit pour herser les bégonias, le chien qui lève la patte contre le géranium-lierre… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 126)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Verbe modifier

herser \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Variante de hercier.

Références modifier