hippomobile

Français

(1896)^[1] Dérivé de mobile, avec le préfixe hippo-.

hippomobile \i.pɔ.mɔ.bil\ masculin et féminin identiques

Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Avec six divisions d'infanterie de série B, démunies de cadres, dotées d'un armement hétéroclite et périmé, ne disposant d'aucun moyen de transport autre qu’hippomobile, elle allait s'opposer sur un front de 120 kilomètres, de Namur à Pont-à-Bar, à quatre divisions blindées et sept divisions d'infanterie. — (Claude Gounelle, Sedan : mai 1940, chap. 2 : L'aube du 10 mai, Presse de la Cité, 1980, p. 34)
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)

Singulier	Pluriel
hippomobile	hippomobiles
\i.pɔ.mɔ.bil\

hippomobile \i.pɔ.mɔ.bil\ féminin

(Rare) (Transport) Véhicule tracté par des chevaux.
- [Une voiture électrique] est beaucoup moins encombrante, car elle n’occupe sur la chaussée qu’un peu plus de la moitié de la longueur nécessaire à une hippomobile. — (L’Électricien, revue internationale de l'électricité et de ses applications, 1897, page 45)
- Comparées aux hippomobiles et aux automobiles à vapeur ou à essence de pétrole, les accumobiles présentent des avantages, des qualités équivalentes et des inconvénients que nous avons le devoir de faire impartialement ressortir. — (L’Industrie électrique, 1897, volume 6, page 210)