Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de hocher avec le suffixe diminutif -et.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
hochet hochets
(h aspiré)\ɔ.ʃɛ\

hochet (h aspiré)\ɔ.ʃɛ\ masculin

 
Un hochet. (sens 1)
  1. Jouet pour les petits qui produit du son quand on le secoue et parfois conçu pour que l'enfant le porte à sa bouche et le presse entre ses gencives pendant le travail de la dentition.
    • Le hochet contribue parallèlement au développement moteur du petit être. Avant 3 mois, il convient d'installer le bébé sur le ventre ou le dos et de le stimuler en lui tendant un hochet. — (Patrick Ben Soussan, Le bébé et le jeu, éd. Eres, 2012)
    • Les hochets n’ont pas d’utilité pédagogique directe, on ne les recommande pas aux parents parce qu’on souhaite prévenir chez les adultes que leurs enfants deviendront de graves problèmes relatifs au maniement des hochets : leur apport s’inscrit dans une démarche qui les dépasse, comme une première brique dans l’érection d’un mur. — (Thomas Ouellet-St-Pierre, « Laisser une trace », Blogue Edgar, 15 novembre 2017)
  2. (Musique) Instrument de musique à percussion.
    • Les instruments de musique sont rares. Les femmes, à part le nzali, qui est un petit hochet formé d'une calebasse contenant des grains de maïs secs, n'ont aucun instrument propre à la tribu. Elles ont emprunté des femmes arabes le lontana et le kayamba. — (Bulletin de la Société royale belge de géographie, 1908, volume 32, page 263)
    • Le hochet est un des plus anciens instruments de musique du monde. On en a retrouvé dans l’Égypte Ancienne notamment (en roseau, en papyrus et en terre-cuite) et en Mésopotamie (en terre-cuite), qui datent de 2000 AJC, ainsi que dans la plupart des sociétés préhistoriques des cinq continents. — (Jos Gansemans, Les instruments de musique du Rwanda: étude ethnomusicologique, n° 127 de Annalen - Koninklijk Museum voor Midden-Afrika, Louvain, 1988, page 43)
  3. (Sens figuré) Chose futile à laquelle on attache de l’importance.
    • Le 20 juin 1790 furent abolis non-seulement ces titres, mais encore les armoiries, les livrées, les ordres de chevalerie, tous les hochets de la vanité. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • […], il a chéri la gloire, il veut maintenant le pouvoir, il vend ses toiles pour avoir des armures, des meubles de la Renaissance et de Louis XV. Convenez que ses hochets sont de grandes choses ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Comment pouvez-vous attacher la moindre importance aux petits hochets de la renommée ? — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 103)
    • 27 août 44 – Maintenant que le sort de la guerre est fixé, toutes les morts qui vont survenir ne sont que du superflu, des hochets pour l’orgueil des nazis qui attendront un nombre décent de victimes pour s’avouer vaincus. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 347)
    • Comme toute noblesse du Saint-Empire, ils sont infatués de leurs titres, armoiries, arbres généalogiques, beaux hochets également chers, certes, à la gentilhommerie française, mais dont ils n’ont pas appris à parler avec un sourire, comme le bon ton y oblige en France. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 79)

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier


Paronymes modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier