Français modifier

Étymologie modifier

 Dérivé de immoral, avec le suffixe -ité.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
immoralité immoralités
\i.mɔ.ʁa.li.te\

immoralité \i.mɔ.ʁa.li.te\ féminin

  1. Caractère de celui ou de ce qui est immoral.
    • Et le gouvernement ne s’est pas encore aperçu qu’en protégeant les courses, il patronnait l’immoralité […] ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • Il n’existe pas de véritable poète ou prosateur auquel le public britannique n’ait pas solennellement attribué un diplôme d’immoralité, ce qui, chez nous, tient lieu de ce qu’est en France la reconnaissance officielle d’une Académie des lettres, et rend par bonheur une telle institution absolument inutile en Angleterre. — (Oscar Wilde, L’Âme humaine, 1891. Traduction de Nicole Vallée, 2006. p. 47-48.)
    • L’immoralité du siècle était hypocrite et se répandait lentement comme une tache d’huile, souillant son village. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921.)
    • Que le nombre important de naissances illégitimes soit une marque d’immoralité, je le veux bien ; encore est-il qu’il faut faire des distinctions et examiner si ce n’est pas plutôt un signe d’irrégularité que d’immoralité. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931.)
    • Saramago, qui a recherché la controverse au cours de sa longue carrière, avait encore mécontenté l’Église catholique l’an dernier en affirmant dans Caïn, son dernier ouvrage, que la Bible était un « manuel d’immoralités » et « un catalogue de ce qu’il y a de pire dans la nature humaine ». — (Mort du prix Nobel de littérature portugais José Saramago, LePoint.fr, 18 juin 2010.)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier