improbité
Français modifier
Étymologie modifier
- Du latin improbitas.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
improbité | improbités |
\ɛ̃.pʁɔ.bi.te\ |
improbité \ɛ̃.pʁɔ.bi.te\ féminin
- Défaut de probité.
Ils croient la faveur chose toute naturelle, et aussi l’improbité ; on a copié effrontément dans le Centre ; mes collègues me disent que de tout temps le Midi s’est montré moins loyal dans les compositions que le Nord. — C’est une tradition en France ; sous l’ancienne monarchie, il fallait aller solliciter les juges.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)- Dans le monde catholique règne donc une improbité générale, qui conduit les dévots à supposer que les relations économiques dépendent principalement des gens qui tiennent la caisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 294)
- […]: une grande banque catholique, l'Union Générale venait de sombrer dans la banqueroute. Cette déconfiture était due à des folles spéculations, aux fautes et même à l'improbité de ses dirigeants. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Synonymes modifier
Antonymes modifier
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
- Anglais : improbity (en)
- Galicien : improbidade (gl)
- Italien : improbità (it)
- Latin : improbitas (la)
- Portugais : improbidade (pt) féminin
- Suédois : oärlighet (sv)
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (improbité), mais l’article a pu être modifié depuis.