Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dérivé de indien, avec le suffixe -erie .

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
indiennerie indienneries
\ɛ̃.djɛn.ʁi\

indiennerie \ɛ̃.djɛn.ʁi\ féminin

  1. Usine qui produit des indiennes, étoffes de coton peintes ou imprimées.
    • La ville basse, entièrement livrée au commerce, renferme, avec des filatures de soie renommées, plusieurs fabriques, telles que draperies communes, indienneries, tanneries et forges. — (Régis Jean F. Vaysse de Villiers, Description routière et géographique de l’Empire français, 1813)
    • Je reviens maintenant, monsieur, aux questions que vous m’adressez sur nos fabriques et nos manufactures : il existait dans le Comtat, au commencement du siècle passé, des indienneries qui jouissaient d’une grande réputation ; il en existait aussi à Orange. — (Laurent-Pierre Bérenger, Les Soirées provençales ou, Lettres de M. L. P. Bérenger, tome second, Durey, Libraire, Paris, 1819, 3e édition, revue et augmentée)
    • De plus, les toiles peintes imitées de celles des Indes, d’où le nom d’indiennerie, moins chères avec le progrès technique de l’impression sur tissu, obtinrent également un gros succès. — (Albert Soboul, ‎Guy Lemarchand, ‎Michèle Fogel, Le Siècle des Lumières : L’essor (1715–1750), Presses universitaires de France, 1977)
    • L’élan des fondateurs d’indienneries fut brisé par la crise qui dura de l’an III (1794–1795) (1) à fructidor an V (août 1797) (2). — (Pierre Lebrun, Essai sur la révolution industrielle en Belgique, 1770–1847, 1979)
    • Dès 1760, des indienneries suisses s’implantèrent à Nantes. […] Rappelons que l’indiennerie, liée au fait huguenot, est interdite en France dès 1686, soit un an après la révocation de l’édit de Nantes. — (Roger Buangi Puati, Christianisme et traite des noirs, 2007)

Traductions modifier