Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien occitan japar (« aboyer »)[1].

Verbe modifier

 
Un chien en train de japper dans un combiné téléphonique. (1)

japper \ʒa.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Aboyer, pour désigner l’aboiement des petits chiens.
    • Pendant que le chien jappait, une grosse voix se met à dire : « Mon chien aboie ! il y a quelqu’un de caché dans ce chantier. » — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
    • Des ruisseaux, dans le val que longeait en jappant
      Le petit chien berger des calmes fils de Pan
      Dont le pipeau qui pleure appelle, tout au loin.
      — (Émile Nelligan, « Rêve de Watteau », dans Émile Nelligan et son œuvre dans la bibliothèque Wikisource  , section « Virgiliennes », Louis Dantin, Montréal, 1903, page 65)
    • Quand les agneaux s’écartaient du chemin, Bibiche disait : « Jappe, Castille, jappe. » Elle répétait cela très vite, comme un seul mot, et même quand Castille ne jappait pas, les agneaux se rangeaient, tant la voix de la vieille ressemblait à celle de sa chienne. — (Marguerite Audoux, Marie-Claire, Grasset, 1910, Les Cahiers Rouges, page 94.)
    • Dans la loge de la vedette, à gauche, les chiens jappaient à petits cris aigus. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
  2. (Familier) Crier, s’énerver sur quelqu’un ou quelque chose.
    • Un sergent, qui travaillait au chemin de fer, lança un regard coupant au préposé militaire et jappa. — (Genjirō Yoshida, La Femme de Seisaku, traduit par Hiroto Kano et Ana Lazarée, édition Stalker, 2007, page 33)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Voir aussi modifier

  • japper sur le Dico des Ados  

Références modifier